Le livre du jour : DE LA JOIE DE VIVRE PAR TEMPS HOSTILES

Il y a quelques mois, cette chronique était consacrée à "Oui, c'était mieux avant" d' Alain Paucard.

Olivier Bardolle défend le postulat inverse en parlant DE LA JOIE DE VIVRE PAR TEMPS HOSTILES.

On évoque souvent les Trente glorieuses, allant des années cinquante aux années soixante-dix mais, à cette époque, la pollution était agressive, les bâtiments parisiens noircis par la crasse.Les travaux de rénovation du Louvre par André Malraux seront une révolution. Dans les immubles d'habitation, les sanitaires étaient communs et sur le palier. Certaines maladies, comme la poliomyélite n'étaient pas totalement éradiquées et, surtout les mentalités beaucoup plus étriquées qu'aujourd'hui. Quoiqu'on pense de mai 68, on peut constater que cette mini révolution fut surtout celle d'une évolution des moeurs.

Tout va t-il si mal aujourd'hui ? Le terrorisme sévit jusque dans les salles de spectacle mais il il y a un peu plus de cinquante ans, c'était l' OAS qui posait des bombes. Le racisme est moins présent qu'hier et surtout dû au communautarisme. Aurait-on imaginé, comme cela s'est passé il y a quelques semaines, un colloque des Indigènes de la République interdit aux blancs ?

L'écologie, la vraie, pas celle de partis politiques, permet des progrès notables comme la permaculture, recourant au savoir des sociétés traditionnelles pour reproduire la diversité, la stabilité et la résilience des écosystèmes naturels.

Aujourd'hui, on cultive des potagers au sommet de certains immeubles et du miel est récolté dans les ruches installées sur le toit de l' opéra de Paris.

Bientôt, des arbres bio lumineux pourraient permettre des économies notables d'énergie.

Alors, hier ou aujourd'hui ? Et si nous parions plutôt sur demain ?

DE LA JOIE DE VIVRE PAR TEMPS HOSTILES d' Olivier Bardolle L' Editeur 152 pages 12 €

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