Le livre du jour : LE ROMAN DE COCOGNE

Si les truands abondent dans la rubrique des faits-divers, certains d'entre-eux sont restés plus connus que d'autres pour des raisons diverses. Il y eut bien entendu Mesrine, qui ne dédaignait pas de contacter les journalistes, Spaggiari pour le "casse du siècle" à Nice et quelques autres.

 Laurent Cocogne devint lui aussi une "vedette" du banditisme non pas lors de ses hold-up puisqu'il resta longtemps anonyme mais lorsqu'il se suicida plutôt que d' être arrêté et qu'on découvrit  qu'il était à la tête d'un gang ayant réussi à éviter que les valises piégées de billets ne déversent de l'encre indélébile sur les liasses.

Avec LE ROMAN DE COCOGNE, nous faisons la connaisance de ce fils d'un ancien truand qui ne voulait pas que son fils suive la même voie que lui.

 Le premier braquage-réussi- d'une banque passa relativement inaperçu car il se déroula le 11 septembre 2001 et le monde entier avait ce jour là les yeux tournés vers New-York et les tours du World Trade Canter. Cela l'encouragea à perséverer en compagnie de son beau-frère dans les attaques de banques et de transporteurs de fonds. Mais la chance en ce domaine ne dure pas éternellement et l'élément déclencheur de  la scoumoune fut peut-être la mort prématurée de sa fillette dont il sera inconsolable.

 Jusqu'au bout, Laurent Cocogne brulera la vie par les deux bouts et, sans être un bandit "romantique", on  peut ressentir une certaine empathie à son égard. Ce livre ne cherche pas à le réhabiliter mais à le montrer en tant de voyou, certes, mais aussi homme d'honneur.

 LE ROMAN DE COCOGNE chef des souris vertes LES ÉDITIONS RELATIVES 197 pages 19 €

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