25 Octobre 2019
Le 15 février dernier, nous découvrions ici-même VIOLETTE MORRIS, sportive hors normes, en boxe, natation, course automobile, etc...tuée dans une embuscade organisée par des résistants sur une route de Normandie le 26 avril 1944. Fut-elle "la hyène de la Gestapo" qu'on s'est plu à dépeindre après sa mort ?
Dans cette deuxième comparaison, nous la retrouvons essentiellement dans les années 1920 et nous suivons en 1945 Lucie, une jeune femme dont les parents sont morts en camp de concentration, s'attachant à connaître la vérité sur la supposée collaboration de Violette avec les allemands.
Ce qui est certain, c'est que sa carrière sportive fut brutalement interrompue en raison de la liberté de ses moeurs. Résolument masculine, elle fit pratiquer l'ablation de ses seins et assuma sa sexualité réprouvée à l'époque. Elle qui battait régulièrement les hommes dans diverses compétitions, il lui fut interdit de participer aux courses automobiles en dépit d'un procès qu'elle fit à la fédération mais qu'elle perdit. A t'elle voulu se venge en collaborant ou le couple se trouvant dans la voiture mitraillée par les maquisards était-il la véritable cible ? Soixante-quinze ans plus tard, le mystère demeure. Reste la personnalité fascinante d'une femme qui voulut faire fi des préjugés de son époque.
VIOLETTE MORRIS Deuxième comparution récit de Bertrand Galic et Kris dessin et couleurs Javi Rey dossier historique de Marie Jo Bonnet Futuropolis 64 pages 16 €
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