30 Août 2019
Le 21 novembre 2016, cette chronique était consacré à LA CAPTIVITE ET LA MORT DE MARIE-ANTOINETTE :
De son vrai nom Théodore Gosselin et arrière petit-neveu du jardinier de Louis XIV, G. Lenotre fut le premier "historien de la petite Histoire" , ouvrant la voie à des auteurs comme Alain Decaux et André Castelot. Spécialiste de la Révolution, il publia en 1914 LA CAPTIVITE ET LA MORT DE MARIE ANTOINETTE, aujourd'hui réédité chez Tempus. Cet ouvrage est très intéressant car essentiellement constitué de témoignages de personnes ayant côtoyé la reine à la Conciergerie, domestiques ou geôliers et de spectateurs du procès. On remarquera que certains des révolutionnaires de l'époque essayèrent, en relatant leurs mémoires de se donner un beau rôle, laissant entendre qu'ils avaient essayer d'adoucir la captivité de la malheureuse souveraine.
Concernant celle-ci, tous s'accordent à souligner sa dignité et son courage jusqu' à sa montée sur l' échafaud. Parmi ces récits, un des plus émouvants est celui d'une servante à la Conciergerie, Rosalie Lamorlière, qui fit preuve de compassion et qui, jusqu'à sa mort dans un hospice, conserva un pieux souvenir de Marie-Antoinette. Une page d' Histoire d'un intérêt exceptionnel.
LA CAPTIVITE ET LA MORT DE MARI-ANTOINETTE de G. Lenotre Tempus 415 pages 10 €
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