Le livre du jour : PAR LE FER ET LE POISON

 Surnommée "L' Alexandre Dumas en jupons", Juliette Benzoni écrivit de nombreux romans à succès don certains adaptés pour la télévision. L'auteur de cette chronique se souvient d'une rencontre, il y a une trentaine d'années, au micro d'une radio de la région parisienne, interview suivie de la dégustation d'un excellent Bourgogne offert pas un libraire local.  Avec PAR LE FER ET LE POISON, nous quittons la littérature romanesque pour des biographies historiques.  Si certains hommes ont fait preuve de violence et utilisé le meurtre pour prendre et conserver le pouvoir, des femmes ont fait de même et on parfois dépassé leurs homologues masculins dans le crime. 
  Parmi les seize portraits proposés dans ce volume, nous trouvons Agrippine qui n'hésita pas à tuer, entre-autres, son mari l' empereur Claude et le jeune Britannicus pour installer son fils Néron à la tête de Rome. Elle ne fut guère récompensée puisque son rejeton la fit exécuter à son tour. 
 A la mort d' Henri VIII qui avait raccourci les procédures de divorce en faisant décapiter certaines de ses épouses, sa fille Marie lui succéda. Elle fut si peu avare du sang de ses contemporains qu'on la surnomma Marie la sanglante. Elle termina sa vie sous la hache du bourreau, sur ordre d' Elisabeth, qui lui succéda sur le trône d' Angleterre.  
Quand le roi de France Henri IV épousa Marie de Médicis, celle-ci amena dans sa suite un couple peu recommandable, Concino Concini et son épouse Léonora Galigaï.  Si son mari fut occis sur ordre de Louis XIII, Léonora , adepte de divers poisons, finit sur le bûcher, accusée de sorcellerie.  Ces trois exemples montrent que nombre de ces dames périrent de mort violente ais, comme le dit le célèbre adage, le crime ne paie pas.
 PAR LE FER ET LE POISON de Juliette Benzoni Perrin 432 pages 21 €
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