Portrait d' Auteur : GEORGES DARIEN

Parmi les auteurs quelque peu oubliés et qu'il convient de redécouvrir, on trouve GEORGES DARIEN (1862-1921).
Orphelin de mère à l'âge de deux ans, il se retrouve sous la coupe d'une maraâtre sévère et bigote, ce qui amènera le romancier à verser dans un anticléricalisme intransigeant.
Ayant devancé l'appel à dix-neuf ans, il se révèle insoumis et est envoyé en 1883 pour près de trois ans dans une compagnie disciplinaire à Biribi, qui sera le titre d'un de ses romans largement autobiographique.
Si ses ouvrages ne rencontrent guère de succès littéraire, ils devient un auteur apprécié des milieux libertaires et admiré par des personnalités comme Alfred Jarry et Alphonse Allais.
De 1891 à 1897, il quitte la France et voyage en Belgique, en Allemagne et en Angleterre. C'est à Londres d'ailleurs qu'il écrit Le Voleur qui sera porté à l'écran par Louis Malle avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle éponyme.
Militant anarchiste, il publie des articles pamphlétaires dans différentes revues libertaires et s'en prendra à Edouard Drumont, le directeur du journal antisémite La Libre Parole.
Candidat malheureux aux élections législatives entre 1906 et 1912 sur le thème de "l'impôt unique", il décède prématurément le 19 août 1921.
Outre ses romans parmi lesquels, Biribi, Le Voleur, Les Pharisiens et Bas les Coeurs, il a écrit plusieurs pièces de théâtre

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