6 Mai 2017
On sait que des jeunes femmes de différents pays d' Afrique et d' Europe de l' Est ou de Thaïlande cherchent le mariage avec un français, un allemand ou un américain afin de ne plus vivre dans la misérable et, dans la mesure du possible, envoyer un peu d'argent à leur famille.
Choisies généralement par des hommes beaucoup plus âgés, certaines tombent sur le bon numéro mais d'autres se retrouvent, c'est le cas de certaines ayant épousé un allemand, rapidement divorcées et échouent dans un bordel .LES MARIEES DE TAÏWAN, quant à elles, sont pour la plupart vietnamiennes, sont recrutées par des agences de rencontres leur promettant monts et merveilles. Mais hélas, la désillusion est au rendez-vous car elles ne sont là que pour donner u héritier à son mari, en raison de la chute de la natalité dans l' Empire du Milieu et servent de domestique à la belle famille qui la méprise. Pour divorcer, il faut rembourser "l'investissement" effectué par le mari se montant souvent à des milliers de dollars.
Avec cet album dans lequel nous découvrons la vie de plusieurs de ces femmes, Clément Baloup clôt Les Mémoires de Viet Kieu, un diptyque constitué de Quitter Saïgon et Little Saïgon. Un reportage édifiant sur une forme d'esclavage moderne.
LES MARIEES DE TAÏWAN de Clément Badoux La Boîte à Bulles 160 pages 22 €
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