Lel livre du jour : DICTIONNAIRE AMOUREUX DE LA REPUBLIQUE

 En latin Res Publica signifie "chose publique" et Jean-Louis Debré y a consacré de nombreuses années. L'ancien ministre et président du Conseil Constitutionnel, que l'auteur de ces lignes a reçu en 1984 au micro d'une radio aujourd'hui disparue pour deux ouvrages consacrés à la justice au XIXème sècle,  vient de publier un DICTIONNAIRE AMOUREUX DE LA REPUBLIQUE.

 Nous y retrouvons des personnalités incontournables comme Jean Jaurès, Aristide Briand, Raymond Poincaré et de Gaulle, sans oublier son propre père qui écrivit la constitution de la Cinquième République. D'autres noms moins connus figurent dans cet ouvrage dont l'auteur précise qu'il est personnel et non exhaustif parmi les quels des féministes qui se battirent pour que le suffrage ne soit pas réserver aux hommes. Ainsi, Hubertine Auclert, journaliste et fondatrice de la société "Le droit des femmes". Autre militante non pas féministe mais universaliste, Louise Michel, qui fut une des principales activistes de la Commune de Paris et qui, déportée en Nouvelle Calédonie, prit la défense des canaques que ses compagnons d'exil méprisaient.Les hussards noirs, ces instituteurs se consacrant à l'éducation de enfants des villes et des campagnes, furent le symbole de la Troisième République.

 Parmi les insolites députés, on pourra regretter l'absence de Philibert Besson qui, dès 1928, imagina une monnaie européenne et qui, emprisonné sous le régime de Vichy, fut battu à mort par des matons. Il n'avait que quarante et un ans ! Autre regret, que dans  le portrait d' Adolphe Thiers ne figure pas son abominable répression de la Commune. Mais, hormis ces réserves, ce dictionnaire ne pourra qu'intéresser les passionnés de l' Histoire de la France.

DICTIONNAIRE AMOUREUX DE LA REPUBLIQUE de Jean-Louis Debré Plon 717 pages 25 €

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