31 Janvier 2017
Al Capone, spécialiste en voyoucratie en général et en extorsion d'argent et de biens en particulier, affirmait que "le capitalisme est le racket légitime organisé par la classe dominante".
Il n'est pas besoin d'être marxiste pour faire ce constat. De nos jours, ce ne sont plus les gouvernements qui contrôlent leurs citoyens ais les banques.
A travers la KLEPTOCRATIE FRANCAISE, Eloïse Benhammou en fait la démonstration. L'ensemble du système, largement endetté, de la plupart des pays africains est tenu en laisse, pour reprendre les mots du président ghanéen Kwame Nkumah, par les tentacules de la pieuvre bancaire. Il n'y a qu'à constaté que la plupart des banques du Sénégal, du Mali, du Cameroun, etc.... ne sont que des filiales du Crédit Lyonnais, de la Barclay'S ou de la Société Générale.
Quant à l'autorité des marchés financiers, censée contrôler et réguler ceux-ci, l'organigramme de ses dirigeants est édifiant, tous assujettis à la haute finance.
Les chapitres consacrés à l'affaire Kerviel laisseront le lecteur pantois. Qui était l'employeur du trader ? Tout le monde se renvoie la balle et la Société Générale, informée de la perte considérable, a tardé à porter plainte pour préserver ses avoirs.
Un livre qui est ni plus ni moins un véritable coup de pied dans la fourmilière .
KLEPTOCRATIE FRANCAISE d' Eloïse Benhammou Le Jardin des Livres 270 pages 21 €
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