21 Juillet 2016
Pierre Magnan nous a quittés le 28 avril 2012. Afin de lui rendre hommage, nous republions ce portrait d'auteur qui lui était consacré le 5 août 2011 :
Né en 1922 à Manosque dans les Alpes de Haute Provence, disciple de Jean Giono, Pierre Magnan, durant la seconde guerre mondiale est réfractaire au STO et rejoint un maquis dans l'Isère.
Son premier roman, écrit à vingt quatre ans, ne remporte qu'un sucès d'estime tout comme les deux suivants. Travaillant dans une société de transport frigorifique, il continue à écrire et obtient à cinquante six ans le prx du Quai des Orfèvres pour "le Sang des Atrides". En 1984, c'est le prix RTL pour "la Maison assassinée", histoire d'une vengeance sur fond d'occupation et de trahison. Signalons que l'adaptation cinématographique de ce roman par Georges Lautner est une trahison. En effet ni Patrick Bruel pas plus que Anne Brochet ne correspondent aux personnages imaginés par Pierre Magnan (l'auteur lui-même me l'avait confié lors de notre rencontre chez son éditeur).
Parmi ses autres ouvrages, "les Courriers de la Mort", "L' Amant du poivre d' âne" et "Les promenades de Jean Giono". Nous retrouvons dans plusieurs de ses romans un personnage récurrent, le commissaire Laviolette, humaniste et franc-maçon.
Lors d'une rencontre il y a plus de trente ans aux éditions Denoël, Pierre Magnan avait confié à l'auteur de cette chronique que, pour écrire, il se mettait sur un coin de la table de cuisine sur laquelle son épouse confectionnait le repas.
Pierre Magnan, un auteur à découvrir ou redécouvrir.
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