19 Mai 2016
Le premier qui dit la vérité, il sera exécuté, chantait Guy Béart et il est bien évident que ce principe n'a pas changé, Bertrand Soubelet en étant le parfait exemple.
Général de corps d'armée et directeur des Opérations et de l'emploi de la gendarmerie, il a été mis au placard du jour au lendemain.
Cette sanction est-elle la conséquence d'une faute professionnelle ? A t-il dévoilé un secret militaire ? Pas du tout. Il a simplement exposé ce qu'on subodorait depuis longtemps : la sécurité de la France n'est pas à la hauteur des risques encourus. Les attentats de l'année 2015, Charlie Hebdo et Le Bataclan en sont la preuve sanglante.
Quelles sont les causes de ces dysfonctionnements ? Une mauvaise utilisation et un manque de coordination des différents services chargés de la défense des citoyens, armée et police et surtout un manque de vision des politiciens au pouvoir, qu'ils soient de droite ou de gauche.
TOUT CE QU' IL NE FAUT PAS DIRE, selon nos gouvernants est pourtant ce que chacun devrait savoir. Nous ne sommes pas au pays des Bisounours et certains semblent pourtant le croire.
Bertrand Soubelet met le doigt là où ça fait mal mais sera t-il entendu ? Son éviction de son ancien poste ne rend guère optimiste.
TOUT CE QU' IL NE FAUT PAS DIRE de Bertrand Soubelet Plon 229 pages 14 €
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