Le livre du jour : J' AI PAS TUE GERARD, ENFIN JE CROIS

   Contrairement à ce que son prénom pourrait laisser penser, Franckie est de sexe féminin. Quant à son nom, c'est Apfelstrudel, comme le gâteau aux pommes que toute mère juive ashkénaze se doit de préparer pour la fête de Roch Hachana.    Mais son problème présent se situe lors d'une réveil brumeux (est-ce dû à sa consommation habituelle de Stillnox ?  Près d'elle, deux cadavres en morceaux dont l'un est celui de son amant. Pourtant, se dit-elle, J' AI PAS TUE GERARD, ENFIN JE CROIS.  Dès lors, une folle histoire va commencer, dont la partir agréable est la découverte d'un pactole mais des  cadavres vont parsemer l'intrigue. Le lecteur va découvrir des personnages pittoresques parmi lesquels Kevin, fils de Gérard, Monsieur Brahim, amateur de boissons fortes ou un agent du Mossad s'intéressant au concours de chansons de l' Eurovision.  Ce roman, plus road movie déjanté que thriller, est mené tambour battant et, en refermant ce livre, on se demande qui pourrait adapter à l'écran un tel scénario que n'auraient pas désavoué les Marx Brothers. 
 J' AI PAS TUE GERARD, ENFIN JE CROIS... de Laurence Kleinberger 
 Editions du Basson 230 pages 18 € 
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