Le livre du jour : DERNIERES NOUVELLES DE BUENOS AIRES

Né en 1900 et décédé à l' âge de quarante deux ans, Robert Artl a été redécouvert dans les années quatre-vingt avec la rééditions de certains de ses romans parmi lesquels les sept fous.

Il y a quelques années, les éditions Asphalte ont republié certaines de ses chroniques journalistiques sous le titre Eaux-Fortes de Buenos Aires et nous en proposent une autre série intitulée DERNIERES NOUVELLES DE BUENOS AIRES.

A travers ces articles, Artl nous dépeint le quotidien des petites gens, décrivant les hôtels minables pour célibataires, ces vêtements bon marché pour ouvriers, se dégradant dès leur première utilisation.

Proche d'une nouvelle de Maupassant ou de Zola, le dilemme d'un chômeur ne pouvant acheter le gâteau traditionnel de Noël à ses enfants et, pour le faire, mettant en gage son unique costume.

L'auteur évoque également la condition de l'écrivain en Argentine, payé chichement alors que ses confrères européens pu nord américains peuvent vivre de leur plume.

Mais les préoccupations mondiales ne sont pas absentes de ses chroniques dans ces années trente avec la guerre d' Espagne et la montée du fascisme et du nazisme de l'autre côté de l' Atlantique.

Des descriptions réalistes, ironiques et profondément fidèles d'une société appartenant au passé.

DERNIERES NOUVELLES DE BUENOS AIRES de Robert Artl Aspahalte 210 pages 18 €

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